jeudi 28 juin 2012

JO de Londres : le lancé de TOMAHAWK, nouvelle discipline au JO

A Londres c'est une action en justice un peu particulière qui vient d'être lancée. Des habitants souhaitent faire cesser le déploiement de batteries de missiles en haut de certains immeubles. 
Ces missiles seront installés par l’armée pour faire face à d’éventuelles menaces aériennes lors des Jeux, mais les habitants eux n’ont pour la plupart jamais donné leur accord.

Les missiles olympiques : c'est le nom que leur donnent les Londoniens
Les missiles olympiques : c’est le nom que donnent les Londoniens aux batteries de missiles, qui seront déployées sur les toits de six édifices de Londres pendant les Jeux olympiques. Certains  lancent ce lundi une action en justice avec pour principal argument le fait qu’ils n’ont pas été consultés par l’armée.
"Si nous ne remportons pas cette affaire cela fera jurisprudence, cela voudrait dire que le ministère de la Défense peut venir chez vous, chez n’importe qui et installer du matériel militaire sur votre toit ou sur votre pelouse sans rien vous demander ! " indique un de leur avocat.

Dans une ville encore traumatisée par les attentats de juillet 2005.
Mais c’est surtout l’idée même d’installer de tels engins sur des toits d’immeubles que contestent les détracteurs des missiles. Ils craignent d’être la cible d’attaques terroristes, dans une ville encore traumatisée par les attentats de juillet 2005.
Chris Nineham, militant antimilitariste déclare à ce sujet : "Est-ce qu’on est sérieusement en train de nous dire que le ministère de la Défense n’a aucun autre moyen de lutter contre des menaces aériennes au-dessus du sud-est de Londres ? Je ne peux pas le croire, c’est impossible ! "

Les habitants souhaitent la suspension de l'installation
Les habitants souhaitent la suspension de l’installation tant que le jugement n’aura pas été donné. Le ministère de la Défense de son côté se veut rassurant : une dizaine hommes surveillera en permanence chaque batterie de missiles pendant les Jeux, des missiles qui ne seront utilisés qu’en cas de sérieuse menace aérienne.

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